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avec AFP , modifié à
Après avoir quitté Berlin pour retourner à Moscou, le principal opposant russe Alexeï Navalny a été interpellé dimanche par la police à son arrivée à l'aéroport Cheremetievo.

Les Etats-Unis ont condamné "fermement" l'arrestation dimanche de l'opposant russe Alexeï Navalny à son retour en Russie, plusieurs mois après son empoisonnement présumé, selon un communiqué du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.

"Les Etats-Unis condamnent fermement la décision de la Russie d'arrêter Alexeï Navalny", a déclaré Mike Pompeo dans ce communiqué exprimant "une grande inquiétude" et estimant "que sa détention est la dernière d'une série de tentatives pour faire taire Navalny et d'autres personnalités de l'opposition et voix indépendantes qui critiquent les autorités russes." Le futur conseiller à la sécurité nationale du président élu américain Joe Biden, Jake Sullivan, a également appelé à la libération de l'opposant et à "tenir responsables" les auteurs de son empoisonnement en août.

La France demande sa "sa libération immédiate"

Le président du Conseil européen Charles Michel a jugé "inacceptable" l'interpellation de Alexeï Navalny, exigeant sa libération "immédiate". La Lituanie a appelé à adopter de nouvelles sanctions contre Moscou et la Pologne à une "réponse rapide et sans équivoque au niveau de l'UE".  La France a pour sa part indiqué avoir appris l'information "avec une très forte préoccupation", appelant "à sa libération immédiate", tandis qu'Ottawa a jugé cette arrestation "inacceptable".

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a rétorqué via Facebook, demandant aux responsables étrangers de "respecter le droit international" et de "se mêler de leurs propres problèmes".