Le prince Charles succédera à Elizabeth II à la tête du Commonwealth

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avec AFP , modifié à
La reine Elizabeth II fête son 92ème anniversaire ce samedi 21 avril.

Les dirigeants du Commonwealth sont tombés vendredi d'accord pour que le prince Charles succède à sa mère la reine Elizabeth II à la tête du Commonwealth, rapportent les médias britanniques.

Elizabeth, qui aura 92 ans samedi, avait exprimé jeudi le souhait que son fils aîné prenne sa succession en tant chef de l'organisation, un titre symbolique et non héréditaire. "Je souhaite sincèrement que le Commonwealth continue d'offrir stabilité et continuité pour les générations futures et décide qu'un jour, le prince de Galles poursuive cet important travail", avait-elle déclaré.

Theresa May et Justin Trudeau en appui. Réunis en sommet jusqu'à vendredi soir, les dirigeants du Commonwealth, qui regroupe 53 pays anciennement colonisés par le Royaume-Uni, ont accédé vendredi à la demande de la souveraine, lors de discussions au château de Windsor, selon la BBC et Sky news. Elizabeth avait pris la tête de l'organisation à la mort de son père, le roi George VI, en 1952. Plusieurs dirigeants ont déjà apporté publiquement leur soutien à Charles, à l'instar de la Première ministre britannique Theresa May et de son homologue canadien Justin Trudeau.

"Les "allégations de racisme n'ont rien de nouveau dans la famille royale". Reste que le maintien d'une figure royale ne fait pas l'objet d'une adhésion unanime au Royaume-Uni. Le leader de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn, a plaidé dimanche en faveur d'une présidence tournante. Une journaliste britannique, Anita Sethi, s'est aussi interrogée sur la pertinence de ce choix après avoir eu une conversation "choquante" avec le prince Charles. Ce dernier aurait ainsi été surpris d'apprendre que cette femme, descendante d'Indiens, était originaire de Manchester (nord-ouest de l'Angleterre), déclarant: "Vous n'en avez pas l'air", a-t-elle relaté dans une tribune publiée par le quotidien The Guardian. "Si c'est ce qu'il pense, il ne devrait pas être le prochain chef du Commonwealth", a-t-elle conclu, soulignant que les "allégations de racisme n'ont rien de nouveau dans la famille royale", en faisant référence aux propos parfois déplacés du prince Philip, époux de la reine.