Le pape est arrivé au Kazakhstan pour une visite de trois jours

Le pape François est arrivé mardi à Nur-Sultan, capitale du Kazakhstan, pour une visite de trois jours.
Le pape François est arrivé mardi à Nur-Sultan, capitale du Kazakhstan, pour une visite de trois jours. © RICCARDO DE LUCA / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA AFP
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avec AFP
Le pape François est arrivé mardi à Nur-Sultan, capitale du Kazakhstan, pour une visite de trois jours lors de laquelle il participera à un congrès inter-religieux marqué par l'absence du patriarche orthodoxe russe Kirill, sur fond de tensions liées à la guerre en Ukraine.

Le pape François est arrivé mardi à Nur-Sultan, capitale du Kazakhstan, pour une visite de trois jours lors de laquelle il participera à un congrès inter-religieux marqué par l'absence du patriarche orthodoxe russe Kirill, sur fond de tensions liées à la guerre en Ukraine, a constaté l'AFP. Arrivé peu après 17H15 (11H15 GMT), le souverain pontife de 85 ans, qui se déplace en fauteuil roulant en raison de ses douleurs au genou, est attendu au palais présidentiel pour s'entretenir avec le président Kassym-Jomart Tokaïev.

Un premier discours en début de soirée

Il prononcera ensuite un premier discours devant les autorités et le corps diplomatique en début de soirée.

Interrogé par des journalistes lors du vol sur une éventuelle rencontre avec le président chinois Xi Jinping, qui sera au même moment à Nur-Sultan, le pape a répondu : "De cela je ne sais rien, je n'ai aucune information". "Je suis toujours prêt à aller en Chine", a-t-il toutefois ajouté.

Le président chinois sur place

Hasard du calendrier, le président chinois sera présent à Nur-Sultan mercredi pour son premier voyage à l'étranger depuis la pandémie, au moment où le Saint-Siège cherche à renouveler un accord historique signé en 2018 avec Pékin, mais aucune rencontre n'est prévue jusqu'ici avec le pape.

La présence du président Xi - qui doit rencontrer le lendemain son homologue russe Vladimir Poutine en Ouzbékistan - a également nourri les spéculations quant à une possible action de la diplomatie vaticane sur le conflit en Ukraine, tenue à un délicat équilibre entre condamnation d'une guerre "cruelle" et maintien du dialogue avec Moscou.