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Le Niger continuera à servir de pays de transit pour les demandeurs d'asile

Europe1.fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
"Nous sommes un peuple ouvert à l'hospitalité", a rappelé le président du Niger, samedi (photo d'illustration).
"Nous sommes un peuple ouvert à l'hospitalité", a rappelé le président du Niger, samedi (photo d'illustration). © PATRIK STOLLARZ / AFP

"Nous sommes un peuple ouvert à l'hospitalité, nous sommes un peuple généreux, nous accueillerons les gens qui sont en difficulté, qui sont dans le désarroi, c'est la tradition de notre pays", a déclaré le président nigérien samedi. 

Le Niger va continuer à servir de pays de transit pour les demandeurs d'asile, notamment acheminés de Libye voisine par l'ONU, a indiqué samedi le président Mahamadou Issoufou. 

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"Que les gens ne restent pas longtemps". "Nous sommes un peuple ouvert à l'hospitalité, nous sommes un peuple généreux, nous accueillerons les gens qui sont en difficulté, qui sont dans le désarroi, c'est la tradition de notre pays", a déclaré le président Issoufou à l'issue d'un entretien avec une délégation de l'ONU conduite sa vice-secrétaire générale, Amina Mohamed. "L'essentiel c'est que les gens ne restent pas longtemps au Niger, il faut que le transit au Niger se passe très vite, que le temps soit minimal, c'est la seule condition que nous posons", a expliqué M. Issoufou devant la presse.

"Bonne collaboration" avec l'UE. Mahamadou Issoufou a salué "la bonne collaboration" avec l'Union européenne (UE) dans la lutte contre la migration clandestine, mais jugé "pas suffisant" le fond fiduciaire d'1,8 milliard d'euros mis en place par l'UE pour son pays. "C'est une goutte d'eau dans les besoins de financement", a-t-il noté. Le chef de l'Etat a également relevé la "bonne collaboration" avec le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), qui achemine à Niamey des réfugiés bloqués en Libye, en attentant un pays d'accueil.

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Selon le HCR il s'agit de personnes réfugiées "vulnérables" et vivant surtout dans des camps de "détention" libyens. Fin juin, le Haut Commissaire de l'ONU aux réfugiés (HCR), Filippo Grandi, en visite à Niamey, a demandé aux pays européens d'accélérer les procédures de départs des pays de transit des réfugiés qu'ils ont décidé d'accueillir sur leur sol.