Le casse-tête de la réouverture de l'aéroport de Bruxelles

L'aéroport de Zaventem a été très endommagé par l'attentat de mardi
L'aéroport de Zaventem a été très endommagé par l'attentat de mardi © AFP
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C.P. avec Sébastien Krebs
L’aéroport international de Zaventem, juste à côté de Bruxelles, a été très endommagé par la double explosion de mardi. Les autorités belges sont donc face à un véritable casse-tête pour rouvrir le plus grand aéroport du pays. 

L’aéroport international de Zaventem a été très endommagé par la double explosion de mardi. Jeudi, il n’y aura encore aucun vol à l’arrivée et au départ et il devrait rester fermé au moins jusqu’à samedi. La Belgique doit donc s’organiser sans son plus gros aéroport et la situation risque de durer.

L'enquête est toujours en cours. La réouverture est, en effet, un casse-tête car, tout d’abord, l’enquête est toujours en cours. La direction de l’aéroport n’a d'ailleurs toujours pas pu revenir sur les lieux de l’explosion dans le terminal car c'est le parquet qui a la main et qui décidera lorsque l’enquête sera terminée. Ensuite, il faudra estimer les dégâts. Une partie du plafond s’est effondrée sous le souffle de l'explosion. Il faut également contrôler les fondations et vérifier que le bâtiment est stable. Et, les travaux risquent d’être longs. Les autorités, jointes par Europe 1, sont incapables d’estimer le temps qu’il faudra mais ce qui est certain, c’est que quelques jours ne suffiront pas.

Trouver un autre terminal. Le problème qui se pose donc aujourd’hui est que c’était le seul terminal de Bruxelles et pour pouvoir ouvrir, au moins partiellement, sans attendre la fin des travaux, il faut donc trouver un autre lieu où acheminer l’accueil des passagers pour les diriger ensuite vers les salles d’embarquement qui elles, ne sont pas touchées.

Plan B pour les compagnies aériennes. De leurs côtés, les compagnies n’attendent pas, elles cherchent déjà des plans B, en reportant notamment certains de leurs vols vers d’autres aéroports belges, Liège et Anvers entre autres. Mais ces aéroports régionaux n’ont pas du tout la capacité d’absorber les 600 vols quotidiens bruxellois. Seules quelques liaisons intra-européennes seront donc maintenues dans un premier temps.

Le casse-tête des bagages. Et puis, l’autre priorité dans les jours qui viennent va être de résoudre le casse–tête des bagages. Des centaines de valises ont été abandonnées sur place dans la précipitation et il va falloir les restituer à chacun de leur propriétaire.