Publicité
Publicité

L'autopsie de Kim Jong-Nam "illégale et immorale", selon Pyongyang

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le corps de Kim Jong-Nam se trouve toujours en Malaisie où l'enquête sur son assassinat se poursuit
Le corps de Kim Jong-Nam se trouve toujours en Malaisie où l'enquête sur son assassinat se poursuit © TOSHIFUMI KITAMURA / AFP

La Corée du Nord appelle la Malaisie à accepter une enquête conjointe sur l'assassinat à l'aéroport de Kuala Lumpur du demi-frère du dirigeant nord-coréen.

L'autopsie effectuée en Malaisie du corps du demi-frère du dirigeant de la Corée du Nord est "illégale et immorale", a déclaré jeudi l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une première réaction officielle. "La Malaisie est tenue de remettre le corps à la partie nord-coréenne, car elle a effectué une autopsie et un examen médico-légal de ce corps d'une manière illégale et immorale", a indiqué l'agence, citant une commission nord-coréenne de juristes. Il s'agit de la première réaction officielle de la Corée du Nord à cette affaire après un silence de dix jours.

Une restitution de corps politisée ? Kim Jong-Nam a été assassiné le 13 février à l'aéroport international de Kuala Lumpur où il s'apprêtait à prendre un vol pour Macao. La Malaisie n'a pas remis le corps aux représentants nord-coréens à Kuala Lumpur "sous le prétexte absurde" qu'une comparaison des ADN avec une personne de la famille du défunt est nécessaire, déclare KNCA, qui ne mentionne à aucun moment le nom de Kim Jong-Nam. "Cela prouve que la partie malaisienne va politiser le transfert du corps dans un mépris total du droit international et de la moralité", écrit l'agence.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un appel à une enquête conjointe. Elle répète l'exigence de Pyongyang d'une enquête conjointe et souligne que la Corée du Nord est prête à envoyer une délégation de juristes en Malaisie. Les enquêteurs malaisiens chargés d'élucider l'assassinat veulent interroger plusieurs Nord-Coréens, dont un second secrétaire de l'ambassade de Corée du Nord à Kuala Lumpur et un employé de la compagnie aérienne nord-coréenne.