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L'administration Trump demande le licenciement des fonctionnaires chargés de promouvoir la diversité

Europe 1 Avec AFP . 1 min
Le président américain Donald Trump.
Le président américain Donald Trump. © Mandel NGAN / AFP

Au cinquième jour du mandat de Donald Trump, son administration a demandé vendredi aux agences fédérales américaines de fermer leurs bureaux chargés de promouvoir la diversité et la justice environnementale, et de licencier "d'ici 60 jours" les fonctionnaires qui y travaillent.

L'administration Trump a demandé vendredi aux agences fédérales américaines de fermer l'ensemble de leurs bureaux chargés de promouvoir la diversité et la justice environnementale et de licencier les fonctionnaires qui y travaillent d'ici deux mois.

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Ce limogeage à grande échelle d'employés fédéraux chargés de lutter contre les discriminations au sein de l'appareil d'Etat intervient au cinquième jour de son second mandat.

Harris, un "recrutement DEI" pour les trumpistes

Ceci constitue une étape de plus, après la décision mercredi de placer en congés forcés tous les employés travaillant au sein de l'administration fédérale dans des programmes de DEIA (Diversité, Équité, Inclusion et Accessibilité). Le terme "DEI" ou "DEIA", qui dans le vocabulaire des ressources humaines désigne les efforts de recrutement de personnes issues de minorités raciales ou sexuelles, est devenu l'un des épouvantails de la droite dure américaine.

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Pendant la campagne, les trumpistes ont attaqué la candidate démocrate Kamala Harris, femme noire et d'origine indienne, en affirmant que l'ancienne vice-présidente était un "recrutement DEI", c'est-à-dire en sous-entendant qu'elle n'avait été choisie que pour son identité et non pour ses qualités.

Dès son premier jour au pouvoir, lundi, Donald Trump a aussi promis de balayer les politiques en faveur des personnes transgenres, affirmant que les Etats-Unis ne reconnaîtraient plus que "deux sexes, masculin et féminin". Le 47e président des Etats-Unis a ainsi confirmé, comme martelé tout au long de sa campagne, sa volonté de s'en prendre à ce qu'une partie des conservateurs américains considèrent comme des excès des programmes de diversité et d'inclusion des minorités.