Italie : les agriculteurs en colère annoncent leur arrivée prochaine à Rome

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avec AFP / Crédit photo : Andrea BERNARDI / AFP
La colère agricole touche désormais l'Italie, où les manifestations se sont poursuivies ce samedi. Les agriculteurs, en tracteurs, ont annoncé leur arrivée prochaine à Rome. Des manifestations improvisées se sont déroulées ces dernières semaines de la Sicile jusqu'au nord du pays.

Les manifestations des agriculteurs italiens se sont poursuivies samedi, avec quelque 150 tracteurs présents à Orte, à une heure de Rome, les manifestants annonçant leur arrivée prochaine dans la capitale, a constaté un vidéaste de l'AFP. Défilant en convoi près d'un important axe autoroutier, les agriculteurs en colère exigeaient l'amélioration de leurs conditions de travail et de leurs revenus. "Nous irons à Rome, tous ensemble, toute l'Italie" des agriculteurs, a affirmé l'un des manifestants, Felice Antonio Monfeli, sans préciser la date. "L'agriculture italienne s'est réveillée, c'est un fait historique et les personnes présentes ici le démontrent. Pour la première fois de leur histoire, les agriculteurs sont unis sous le même drapeau, celui de l'Italie", a-t-il ajouté.

"Nous attendons que le gouvernement nous donne des réponses"

Des manifestations improvisées se sont déroulées ces dernières semaines de la Sicile jusqu'au nord du pays. Des convois de tracteurs bloquant les routes sont désormais régulièrement signalés, même si l'ampleur du mouvement n'a pas atteint le niveau des manifestations d'agriculteurs en France, en Allemagne ou en Belgique. Leurs revendications vont des plaintes envers les réglementations de l'Union européenne à l'impact de l'inflation et du coût du carburant.

 

Les agriculteurs exigent une audience avec le gouvernement de la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni. "Avec cette manifestation, nous nous attendons à ce que le gouvernement nous donne des réponses, à nous personnellement", a déclaré un autre manifestant, Domenico Chiergi. "La situation est critique, nous ne pouvons pas être des esclaves dans nos propres entreprises", a-t-il protesté.