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Italie : la ligne ferroviaire Lyon-Turin sera "entièrement rediscutée", selon Di Maio

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Luigi Di Maio, hostile au projet Lyon-Turin, est à l'offensive depuis plusieurs jours.
Luigi Di Maio, hostile au projet Lyon-Turin, est à l'offensive depuis plusieurs jours. © ANDREAS SOLARO / AFP

"Je n'autoriserai jamais une infrastructure avec la police antiémeutes et des barbelés", a déclaré lundi le vice-Premier ministre italien. 

Le vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles, a réaffirmé lundi que la question de la ligne ferroviaire Lyon-Turin serait "entièrement rediscutée".

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Non à l"a police antiémeutes" et aux "barbelés". Luigi Di Maio, hostile à cette ligne, est à l'offensive depuis plusieurs jours, tout comme son ministre des Transports Danilo Toninelli, tandis que la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini, son allié au gouvernement , plaide pour le poursuite du projet. "Nous avons écrit dans le contrat (de gouvernement fin mai) que le Lyon-Turin serait entièrement rediscuté", a rappelé lundi Luigi Di Maio sur La7. "Le chantier ne va pas de l'avant. En tant que ministre du Développement, je n'autoriserai jamais une infrastructure avec la police antiémeutes et des barbelés. Cela ne se fera jamais de cette façon", a-t-il ajouté. Le projet suscite une opposition dans le Val de Suse et en 2011, des heurts avaient opposé des manifestants et des policiers sur le chantier. 

Luigi Di Maio a en outre souligné que "le projet du Lyon-Turin remontait à il y a 30 ans". Aujourd'hui, "le système de transports des marchandises est en train de changer", a-t-il assuré.

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Bruno Le Maire attendu mercredi. Dans ce contexte, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, est attendu à Rome mercredi et jeudi. Il doit rencontrer son homologue Giovanni Tria, Luigi Di Maio et le gouverneur de la Banque centrale. Le dossier du rachat par le groupe italien Fincantieri de 50% des chantiers navals STX France et la question d'un partenariat franco-italien dans l'industrie navale civile et militaire devraient être au programme des discussions.