Aucun otage israélien aux mains du Hamas ne sera libéré avant vendredi a annoncé le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, alors que la trêve et les premières libérations étaient attendues jeudi. "Les négociations pour la libération de nos otages se poursuivent sans cesse". Le début de la libération n'interviendra "pas avant vendredi", a-t-il indiqué dans la nuit dans un communiqué, sans donner d'explications. Le responsable ne mentionne pas la trêve, prévue jeudi matin à 10H00 locale, selon un responsable israélien contacté par l'AFP.
La presse israélienne avait fait état d'un projet de libération des premiers otages à midi. Le bureau du gouvernement a même invité en fin de soirée les journalistes à Tel Aviv dans un centre de presse dédié au "retour des otages". Le gouvernement israélien avait indiqué avoir approuvé cet accord qui porte sur la libération d'au moins 50 otages, des femmes et des enfants, évoquant une "accalmie dans les combats" pendant quatre jours. Selon lui, 50 otages devraient être libérés en échange de 150 prisonniers palestiniens pendant la trêve.
240 personnes enlevées
L'accord avait été annoncé au 47e jour de la guerre, déclenchée par une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire d'Israël, menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien. Selon les autorités, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées. Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien, qui a pris en 2007 le pouvoir à Gaza, un territoire de quelque 360 km2 est assiégé depuis le 9 octobre par Israël qui ya coupé les approvisionnements en eau, électricité et carburant.
En représailles à l'attaque du 7 octobre, Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, bombarde sans relâche la bande de Gaza, où plus de 14.000 personnes ont été tuées dont plus de 5.800 enfants, selon le gouvernement du mouvement islamiste.