Quartier des affaires Tel Aviv 1:31
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Sébastien le Belzic, édité par Sylvain Allemand / Crédits photo : NIR KEIDAR / ANADOLU / ANADOLU VIA AFP
Un mois après le début de la guerre, l'économie israélienne est durement frappée. Plusieurs entreprises sont fermées et de nombreux postes ne sont plus assurés à cause d'une mobilisation massive. Une situation directement corrélée aux conflits opposant l'État hébreu au Hamas. 

L'économie israélienne à la peine. Le conflit opposant Israël au Hamas impacte économiquement l'État hébreu. Les autorités du pays estiment que des milliers de personnes ont été licenciées ou mises en congé sans solde soit parce qu’elles sont réfugiées des zones de guerre à la frontière de Gaza et du Liban soit car elles ont été appelées sous les drapeaux. 

Aucun secteur de l'économie n'est épargné. Les hautes technologies, qui représentent 18 % du PIB, sont désormais à l'arrêt en raison des 300.000 jeunes ingénieurs qui ont été mobilisés par Tsahal. Pour les employés qui restent, la guerre occupe toutes les pensées. "J'ai ma fille à l'armée, mes nuits sont difficiles. C'est très compliqué de se concentrer du matin jusqu'au soir", témoigne à Europe 1 Michaël Cohen, un dirigeant d'une startup spécialisée dans l'intelligence artificielle. 

"On est dans une économie de guerre" 

Un ralentissement que certains imputent directement à la classe politique du pays. "On est dans une économie de guerre avec un gouvernement de guerre et un Parlement qui ne vote aucune loi. C'est une situation qui ne peut pas être bonne pour l'économie", pointe Frédéric Samama, investisseur à Tel Aviv. Depuis le début des combats, des pans entiers de l'économie sont figés. "Au niveau des consommateurs et des investissements, tout est gelé. Les gens vont même plus au bureau et leurs enfants ne vont pas à l'école", ajoute Frédéric Samama.

Le début des combats a aussi privé Israël d'une partie de sa main-d'œuvre. C'est particulièrement le cas pour l'agriculture et l'immobilier qui employaient 18.000 Palestiniens dont la plupart ont été renvoyés vers la bande de Gaza.