Israël-Hamas : le prince William sort de sa réserve pour réclamer la fin rapide des combats

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Le prince William s'est exprimé sur le conflit Israël-Hamas. © Jordan Pettitt / POOL / AFP
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avec AFP / Crédits photo : Jordan Pettitt / POOL / AFP
Dans un communiqué, William, le prince de Galles, héritier du trône, s'est dit "très préoccupé du coût humain du conflit au Moyen-Orient depuis l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre". Il a appelé à la "fin des combats le plus vite possible", estimant qu'il y avait eu "trop de morts".

Le prince William a appelé mardi à la "fin des combats le plus vite possible" dans le conflit entre Israël et le Hamas, estimant qu'il y avait eu "trop de morts" et s'éloignant de la réserve que s'impose habituellement la famille royale britannique. Le prince de Galles, héritier du trône, s'est dit dans un communiqué "très préoccupé du coût humain du conflit au Moyen-Orient depuis l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre".

"Il y a eu trop de morts. Comme tant d'autres, je souhaite que les combats cessent le plus rapidement possible. Gaza a désespérément besoin d'une aide humanitaire accrue. Il est essentiel que l'aide soit acheminée et que les otages soient libérés", a-t-il déclaré.

Le prince William prévoit plusieurs engagements liés au conflit

William, qui intervient rarement en public depuis l'opération de l'abdomen subie par son épouse Kate mi-janvier, désormais convalescente, a prévu pour ces prochains jours plusieurs engagements liés au conflit, relatifs à l'aide humanitaire ou dans une synagogue. Il est très rare que les membres de la famille royale s'expriment sur les sujets d'actualité ou les conflits en cours, avec pour exception notable récemment un soutien marqué à l'Ukraine face à l'invasion russe.

Le conflit Israël/Hamas a provoqué des manifestations massives de soutien aux Palestiniens au Royaume-Uni, où se trouve une importante communauté musulmane. Depuis son déclenchement, une forte hausse du nombre des actes antisémites et antimusulmans a été constatée sur le sol britannique.

Le gouvernement conservateur a jusqu'à présent privilégié des appels à des "pauses humanitaires" ou à la recherche d'un "cessez-le-feu durable" plutôt qu'à la cessation immédiate des hostilités. Il a cependant durci le ton au moment où Israël menace de lancer une offensive d'ampleur sur Rafah, une ville de la bande de Gaza où sont massées 1,5 million de personnes. Le chef de la diplomatie David Cameron a réclamé lundi "la fin des combats tout de suite".