Le Proche-Orient suspendu aux lèvres de Hassan Nasrallah. Le chef du Hezbollah, groupe considéré comme terroriste par l'Union Européenne et soutien du Hamas, doit prononcer un discours ce vendredi après-midi après des combats entre les forces israéliennes et son groupe armé. Une prise de parole de Hassan Nasrallah qui laisse craindre une propagation du conflit opposant l'État hébreu et le Hamas à la frontière libanaise.
Israël a confirmé avoir mené dans la nuit de jeudi à vendredi une vaste opération de frappes sur des positions du Hezbollah à la frontière libanaise. Un mouvement militaire qui selon l'armée israélienne aurait été commandé en riposte à des tirs du groupe terroriste libanais visant son territoire. Un discours qui intervient donc dans un moment de tension extrême entre les deux pays déjà habitués à des accrochages militaires qui ont déjà fait 70 morts depuis le 7 octobre et l'attaque du Hamas sur Israël.
332 soldats israéliens morts depuis le début des combats
Si la menace de l'ouverture d'un nouveau front à la frontière libanaise est à craindre pour Israël, son opération militaire menée dans la bande de Gaza se poursuit. Après une semaine de combats, les affrontements au sol et rapprochés continuent de faire rage entre les militaires israéliens et les membres de Hamas. Des heurts qui ont fait 332 morts chez les soldats de l'État hébreu depuis le 7 octobre et l'attaque surprise du groupe terroriste.
Tsahal est toujours confronté à la difficulté à détruire les tunnels souterrains du Hamas surnommés "le métro de Gaza". Une perspective de destruction jugée impossible par un responsable militaire israélien qui préconise un siège pour obliger les terroristes à sortir de leurs cachettes pour les neutraliser. Malgré ce bilan le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité jeudi de "succès militaires impressionnants".