Indonésie : un homme brandissant un drapeau de l'EI attaque la police

L'assaillant, blessé par balles, a été hospitalisé sous surveillance policière. (Image d'illustration)
L'assaillant, blessé par balles, a été hospitalisé sous surveillance policière. (Image d'illustration) © ADEK BERRY / AFP
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avec AFP , modifié à
Armé de couteaux, d'une machette et de bombes, un homme est parvenu jeudi à blesser trois policiers avant d'être touché à son tour.

La police indonésienne a blessé par balles jeudi près de Jakarta un homme qui a attaqué des policiers. L'assaillant était muni d'une machette, de couteaux, de bombes artisanales présumées et il brandissait un symbole de l'organisation État islamique (EI), selon un enquêteur.

Trois policiers blessés. L'homme a été atteint à trois reprises alors qu'il tentait frénétiquement de porter des coups de couteau à des policiers sur un carrefour fréquenté de Tangerang, localité proche de la capitale, a déclaré Awi Setiyono, porte-parole de la police de Jakarta. Trois policiers ont été blessés et hospitalisés.

Les bombes n'ont pas explosé. L'assaillant a lancé ce que les policiers pensent être deux bombes sur les officiers mais aucune n'a explosé. Il a également accroché un symbole de l'EI sur un poteau de signalisation. "Un homme a collé tout d'un coup un logo de l'EI sur un poteau, a sorti une machette de son sac et s'en est pris aveuglément à notre personnel", a ajouté Awi Setiyono. L'homme, qui est soupçonné d'appartenir à un groupe extrémiste indonésien, a été soigné sous surveillance policière.

Les policiers fréquemment pris pour cible. Les policiers sont une cible fréquente d'attaques en Indonésie, où l'influence grandissante de l'EI a été mise en exergue par les attentats suicides et attaques armées du 14 janvier dernier. Quatre civils et quatre assaillants avaient été tués dans ces attaques revendiquées par l'EI, les premières de cette ampleur en Indonésie depuis 2009. Plusieurs centaines d'Indonésiens se sont rendus au Proche-Orient pour rejoindre les djihadistes, faisant craindre aux autorités locales des attentats en Indonésie à leur retour au pays.