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Marion Gauthier, édité par Mélanie Faure
L'Ukraine a vécu un weekend diplomatique. Le président Zelensky s’est entretenu tour à tour avec son homologue français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Boris Johnson, puis il a reçu une délégation américaine menée par la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Le soutien occidental représente un enjeu considérable dans le conflit.

En Ukraine, les combats se concentrent à l’Est, où le terrain est plus ouvert. Depuis le 24 février, le conflit fait rage avec les Russes. Le président Volodymyr Zelensky s'est entretenu avec Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Boris Johnson et Nancy Pelosi durant le week-end. A l'Est, l’artillerie est beaucoup plus utilisée que lors des affrontements de Kiev, par exemple. "C’est une bataille différente" qui commence, souligne Glen Grant, analyste senior à la Baltique Security Foundation, qui vise à promouvoir la défense et la sécurité de la région balte. 

Cette fois-ci, l’avantage, est aux Russes qui retrouvent leur doctrine habituelle : des bombardements intensifs pour épuiser les forces ennemies avant un assaut au sol.

L'Occident expédie des armes

Les Ukrainiens ont commencé la guerre sous-dotés. Ils sont dépendants des envois de nouvelles munitions, donc également de nouvelles armes. Les munitions qu’on peut envoyer ont des calibres différents - l’artillerie que les Ukrainiens utilisent est très vieille.

Paris, Londres ou Washington ont déjà annoncé l’envoi d’armes longue-portée, mais plus de soldats doivent être formés à l’utilisation de ces armes ultramodernes. Kiev presse les capitales occidentales : certaines batteries russes restent pour le moment hors d’atteinte.