Guatemala : les quatre touristes français retrouvés vivants après deux jours perdus en forêt

Une famille de quatre touristes français, dont un garçon de six ans, a été retrouvée vivante vendredi après avoir passé deux jours perdue dans un parc archéologique dans la forêt du nord du Guatemala.
Une famille de quatre touristes français, dont un garçon de six ans, a été retrouvée vivante vendredi après avoir passé deux jours perdue dans un parc archéologique dans la forêt du nord du Guatemala. © GUATEMALAN FIRE DEPARTMENT / AFP
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avec AFP
Une famille de quatre touristes français, dont un garçon de six ans, a été retrouvée vivante vendredi après avoir passé deux jours perdue dans un parc archéologique dans la forêt du nord du Guatemala, ont annoncé les secouristes.

Portés disparus depuis mercredi, les membres de cette famille française ont finalement été retrouvés. "Les personnes ont été localisées, un peu déshydratées et ont été stabilisées", a déclaré à l'AFP Gustavo Ara, directeur régional des pompiers volontaires du département de Petén, près de la frontière avec le Mexique et le Belize. Selon un bulletin publié par l'Institut guatémaltèque du tourisme, il s'agit d'Ana Gretel Adelaida Haeussler Pivaral, 40 ans, Patricia Haeussler Porras, 68 ans, Valentin Christian Arnau Carpentier Haeussler, 6 ans, et Antony Cédric Patrick Carpentier, 41 ans.

Retrouvés dans le parc national de Tikal

Les touristes avait été vus pour la dernière fois mercredi dans le parc national de Tikal, l'un des principaux sites archéologiques mayas du Guatemala. Les quatre Français ont été retrouvés au sein même du parc, à environ 5 km de la principale zone archéologique du complexe situé entre les municipalités de Flores et de La Libertad, dans le Petén.

Des images diffusées par les sauveteurs montrent les touristes soignés dans des fourgons et des ambulances avant leur transfert par avion vers la capitale Guatemala. Le pays est l'un des plus de violents du continent, avec un taux d'homicides de 17,3 pour 100.000 habitants fin 2022, selon l'ONU, attribués pour moitié aux gangs criminels (maras) et au trafic de drogue transitant par son territoire.