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Gaza : le Hamas annonce 11 morts dans une frappe israélienne près d'un hôpital

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : AFP . 2 min
© AFP

Le Hamas a annoncé la mort, ce samedi, de 11 personnes et environ 50 blessés dans une frappe israélienne près d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. De son côté, Israël affirme avoir mené "une frappe de précision" contre des combattants du Jihad islamique. 

Le Hamas a annoncé samedi la mort de 11 personnes dans une frappe israélienne ayant touché des tentes de civils déplacés près d'un hôpital de Rafah , ville à la pointe sud de la bande de Gaza. L'armée israélienne a affirmé pour sa part avoir mené "une frappe de précision" contre des combattants du Jihad islamique, deuxième groupe armé de la bande de Gaza, et n'avoir causé "aucun dommage à l'hôpital dans la zone".

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"Les personnels de santé et les civils ne sont pas une cible et doivent être protégés"

"Onze personnes ont été tuées et environ 50 autres blessées, dont des enfants, par les forces d'occupation israéliennes qui ont ciblé les tentes de personnes déplacées et un rassemblement de personnes près de la porte de la maternité Al-Emirati" de Rafah, a indiqué dans un communiqué le porte-parole du ministère à Gaza, Ashraf al-Qudra, précisant qu'un ambulancier a été tué dans cette frappe.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux, dont l'AFP n'a pu vérifier la provenance de manière indépendante, montrent plusieurs personnes en sang allongées sur la chaussée et des secouristes prenant en charge les blessés. Un journaliste de l'AFP sur place a vu des personnes blessées emmenées sur des brancards vers un autre hôpital de Rafah. "Il y a eu soudainement une grosse explosion. Ils (les Israéliens) ont bombardé une place remplie de gens. (...) Il y a beaucoup de morts", a raconté à l'AFP Belal Abou Jekhleh, un habitant de Rafah.

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Dans un message publié sur X, le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a qualifié d'"épouvantables" et d'"atroces" que des tentes de déplacés aient pu être prises pour cibles. "Les personnels de santé et les civils ne sont pas une cible et doivent être tout le temps protégés", a-t-il ajouté en appelant à un "cessez-le-feu". Près de 1,5 million de Palestiniens s'entassent à Rafah, en grande majorité des personnes déplacées par les combats et les raids aériens israéliens dans le reste de la bande de Gaza assiégée.

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La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. En représailles, Israël a juré "d'anéantir" le Hamas et lancé une vaste offensive terrestre et aérienne qui a fait plus de 30.300 morts à Gaza, en grande majorité des civils.

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