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Ex-espion empoisonné : Washington soutient Theresa May qui désigne Moscou

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 2 min
Les États-Unis soutiennent leur allié historique, le Royaume-Uni, contre la Russie.
Les États-Unis soutiennent leur allié historique, le Royaume-Uni, contre la Russie. © AFP

Alors que le Royaume-Uni a estimé "très probable" la responsabilité de la Russie dans l'empoisonnement d'un ex-espion russe, les États-Unis ont déclaré qu'ils faisaient "toute confiance à l'enquête britannique". 


Washington a apporté son soutien à Londres qui a estimé "très probable" la responsabilité de la Russie dans l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni, où une nouvelle réunion de crise sur cette affaire était prévue mardi.

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Un cas d'urgence national pour le Royaume-Uni. La ministre britannique de l'Intérieur, Amber Rudd, doit présider mardi à 10h30 (heure de Paris) une nouvelle réunion interministérielle de crise Cobra pour faire le point sur l'enquête. Le comité "Cobra" est convoqué dans les cas d'urgence nationale au Royaume-Uni. Lors d'une intervention lundi devant le Parlement britannique, la Première ministre Theresa May a estimé "très probable que la Russie soit responsable" de l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Youlia , survenu le 4 mars à Salisbury.

Une "provocation", selon Moscou". Moscou a vivement réagi en dénonçant une "provocation". Sur Facebook, le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les accusations visaient à "discréditer la Russie", à l'approche de la Coupe du monde de football, dont elle avait remporté l'organisation notamment aux dépens du Royaume-Uni.

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Un soutien logique entre alliés. Washington a en revanche logiquement apporté son soutien à son allié : les États-Unis font "toute confiance à l'enquête britannique selon laquelle la Russie est probablement responsable de l'attaque", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson.

Des "responsables" qui doivent "subir les conséquences appropriées". "Nous sommes d'accord sur le fait que les responsables - à la fois ceux qui ont commis le crime et ceux qui l'ont ordonné - doivent en subir les sérieuses conséquences appropriées", a-t-il ajouté, après un entretien téléphonique avec son homologue britannique Boris Johnson.

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Interrogé sur l'éventualité d'une réaction de la part des membres de l'Otan après l'attaque d'un de leurs, le chef de la diplomatie américaine a affirmé : "Cela va à coup sûr entraîner une réaction". Le secrétaire général de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg avait auparavant jugé l'empoisonnement "très préoccupant pour l'Otan", soulignant que le Royaume-Uni était un "allié très précieux".

Un poison de "qualité militaire". Theresa May a souligné que l'agent innervant utilisé contre l'ex-espion et sa fille était une substance "de qualité militaire", du groupe des agents "Novitchok" mis au point par la Russie. Elle a donné jusqu'à mardi soir à Moscou pour fournir des explications à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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"En l'absence de réponse crédible, nous en conclurons que cette action constitue un usage illégal de la force par l'État russe contre le Royaume-Uni. Et je reviendrai alors devant la chambre [des Communes] et présenterai l'éventail des mesures que nous prendrons en représailles", a-t-elle averti.

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