En état d'alerte, Miami se vide de ses habitants avant l'arrivée d'Irma

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François Geffrier, édité par R.Da. , modifié à
L'ouragan qui a dévasté Saint-Barthélémy et Saint-Martin fonce désormais sur le sud de la Floride. Une semaine après le passage d'Harvey, les Etats-Unis se préparent à un nouveau face à face avec les éléments déchaînés.
REPORTAGE

Après les Antilles, l’ouragan Irma se rapproche des Etats-Unis, encore sonnés par les dégâts de la tempête Harvey au Texas. Cette fois c’est la Floride qui pourrait être sévèrement touchée entre samedi et dimanche. Au bord de l’océan Atlantique, la ville de Miami se prépare.

Les pharmacies prises d’assaut. Avec des habitants qui veulent être sûr de ne pas manquer quand il faudra attendre des heures pendant et après le passage de l’ouragan, l'heure est aux provisions à Miami. Dans une pharmacie du centre-ville, à 200 mètres de la mer, Karolina a été un peu débordée par le nombre de clients qui ont défilé les dernières heures. "Ça a été considérable. On a tout fait pour accueillir tout le monde, les faire patienter, bien leur donner leurs médicaments. Pendant l’état d’urgence, on est autorisés à donner aux patients des médicaments pour 30 jours même s’ils n’ont pas l’ordonnance qui va jusque-là".

En prévision de l’ouragan, la pharmacienne remplit des grands sacs plastiques. "On est en train de préparer la boutique, on met toutes les boîtes de médicaments en hauteur, on débranche tous les appareils électriques et on les met sur le comptoir, au cas où on serait très inondés", explique-t-elle.

Miami se vide. Les habitants achètent aussi beaucoup d’eau en bouteille et font le plein d’essence. Une ruée vers les stations-services mais aussi vers les agences de location de voiture, comme celle d’Ingrid. "Il y a des gens qui habitent ici qui essaient de partir, en Géorgie, en Caroline du Nord. Hier et aujourd’hui on a eu des journées très chargées avec des gens qui louent des voitures pour partir d’ici. Et il y a aussi des personnes qui n’habitent pas ici mais dont le vol a été annulé, ils n’ont pas d’autre choix que de partir en voiture".

Petit à petit Miami se vide. Plusieurs zones d’évacuation obligatoire sont déjà définies. Et les péages sont gratuits pour fluidifier le trafic routier.