E-mails : le FBI maintient sa position de ne pas poursuivre Hillary Clinton

Hillary Clinton s'est vue reprocher l'usage d'un serveur de messagerie privé plutôt que celui du département d'Etat lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine.
Hillary Clinton s'est vue reprocher l'usage d'un serveur de messagerie privé plutôt que celui du département d'Etat lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine. © Robyn BECK / AFP
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avec AFP , modifié à
Le directeur du FBI a informé le Congrès dimanche que l'examen de nouveaux courriels d'Hillary Clinton n'avait pas modifié les conclusions formulées en juillet.

Bonne nouvelle pour la candidate démocrate. La police fédérale américaine maintient sa recommandation de ne pas poursuivre Hillary Clinton dans l'affaire de ses e-mails, après avoir examiné un lot de nouveaux messages électroniques ayant transité par sa collaboratrice, a annoncé dimanche un élu du Congrès. 

Les conclusions inchangées. L'équipe du FBI a "passé en revue toutes les communications de ou à destination de Hillary Clinton pendant qu'elle était secrétaire d'Etat. Sur la base de cette enquête, nous n'avons pas changé les conclusions que nous avions exprimées en juillet en ce qui concerne Madame Clinton", souligne la lettre du directeur du FBI, James Comey.

Clinton s'en "réjouit". Cette annonce favorable à la candidate démocrate, dans une lettre que le FBI a adressée à des élus du Congrès, pourrait apporter un coup de pouce à Hillary Clinton à 48 heures du scrutin présidentiel américain. La campagne d'Hillary Clinton "se réjouit" de la décision du FBI sur ses e-mails : "Nous sommes heureux que cette question soit résolue", a déclaré la directrice de la communication de Hillary Clinton, Jennifer Palmieri.

L'affaire n'en finit pas de faire parler. Le directeur du FBI, James Comey avait provoqué une onde de choc il y a dix jours en relançant l'affaire des e-mails de la candidate démocrate. Un geste qui a été vertement critiqué par les démocrates, applaudi par les républicains et qui coûté cher à Hillary Clinton dans les sondages. Ce nouveau rebondissement - même s'il va dans le bon sens pour la candidate démocrate - va encore une fois faire parler de son usage d'un serveur privé pendant qu'elle était secrétaire d'Etat. Une pratique dont elle a elle-même reconnu que c'était une erreur d'un point de vue de la sécurité des échanges d'informations sensibles.