Donald Trump ne voit pas de tension au G7 sur la guerre commerciale

Donald Trump a une nouvelle fois assumé la guerre commerciale qu'il menait avec la Chine. © Nicholas Kamm / AFP
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avec AFP

Plusieurs dirigeants européens ont malgré tout exprimé des inquiétudes sur l'escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, pleinement assumée par Donald Trump.

Donald Trump a affirmé dimanche que sa guerre commerciale avec la Chine ne provoquait pas de tension au sommet du G7, malgré les inquiétudes exprimées par plusieurs autres dirigeants. Le président américain a également indiqué à Biarritz qu'il n'entendait pas prendre d'autres mesures contre Pékin pour l'instant. 

Un seul regret : ne pas avoir frappé plus fort

"Je pense qu'ils respectent la guerre commerciale. Elle devait avoir lieu", a déclaré Donald Trump à des journalistes avant une réunion avec les autres dirigeants du G7, dont Emmanuel Macron, Angela Merkel et Shinzo Abe. Interrogé sur d'éventuelles critiques de ses homologues sur le sujet, il a affirmé : "Non, pas du tout. Je n'ai pas entendu cela". 

Le président américain a par ailleurs précisé que son seul regret résidait dans le fait de ne "pas avoir encore plus relevé les droits de douane" envers la Chine.

En fait, plusieurs de ses homologues ont exprimé leurs inquiétudes sur l'impact négatif de ce conflit commercial sur l'économie mondiale et les marchés. À l'instar du Premier ministre britannique Boris Johnson qui a déclaré à Donald Trump qu'il était "en faveur d'une paix commerciale" et qu'il "n'aime pas les taxes douanières". 

Pas d'état d'urgence nationale pour l'instant

Les marchés financiers ont chuté après l'annonce de nouvelles taxes américaines sur un total de 550 milliards de dollars d'importations chinoises, en réponse à une nouvelle hausse des droits de douanes chinois.

Le président américain a néanmoins admis avoir quelques doutes sur l'opportunité d'une escalade de sa guerre commerciale. Il a indiqué qu'il s'abstiendrait pour l'instant de déclarer un état d'urgence nationale qui l'autoriserait, selon lui, à ordonner aux entreprises américaines de quitter la Chine. "J'en ai le droit, si je veux. Je pourrais déclarer un état d'urgence nationale. Mais je n'en ai pas l'intention pour l'instant", a-t-il dit.