Décrochage d'une porte d'un Boeing : les passagers peut-être victimes d'un crime, selon le FBI

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avec AFP // Crédit photo : Daniel SLIM / AFP
Selon le Bureau Fédéral d'Investigation (FBI), les passagers présents à bord de l'avion Boeing de la compagnie Alaska Airlines qui avait perdu une "porte-bouchon" en plein vol ont peut-être été victimes d'un crime. C'est ce que révèle la lettre que les passagers ont reçue de la part du FBI, qui enquête sur cette affaire. 

Les passagers qui se trouvaient à bord d'un Boeing dont une porte s'est décrochée en plein vol ont peut-être été victimes d'un crime, selon le FBI, ont rapporté vendredi les médias américains. Début mars, le ministère de la Justice avait déjà annoncé ouvrir une enquête criminelle sur cet incident spectaculaire survenu le 5 janvier, lorsqu'une "porte-bouchon" (un panneau de métal placé à un endroit capable d'accueillir une porte) s'est détaché du fuselage d'un avion de la compagnie Alaska Airlines.

Les passagers ont reçu une lettre du FBI

Personne n'a été grièvement blessé, mais le 737 MAX 9 a dû effectuer un atterrissage d'urgence. Les images des passagers terrifiés, assis à côté du trou béant en plein vol, ont fait le tour du monde. Les passagers ont récemment reçu une lettre du FBI, qui enquête sur cette affaire, selon le Seattle Times. "Je vous contacte parce que nous vous avons identifié comme une victime possible d'un crime", écrit un agent de la police fédérale américaine dans ce document. "Une enquête criminelle peut être une entreprise de longue haleine et, pour plusieurs raisons, nous ne pouvons pas vous informer de son évolution à l'heure actuelle", ajoute-t-il.

 

Plusieurs boulons censés bloquer la porte-bouchon étaient manquants, selon l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui a mis en cause Boeing. L'avionneur a notamment été critiqué pour la lenteur de sa coopération avec les autorités. Début mars, la NTSB a expliqué qu'elle n'avait pas reçu certains documents importants, et que l'entreprise n'avait toujours pas fourni les noms des employés qui ont travaillé sur la pièce en question. "Il est absurde que deux mois plus tard, nous n'ayons pas ces informations", avait dénoncé la présidente de la NTSB, Jennifer Homendy, face aux parlementaires américains.