Le couronnement de Charles III devrait générer 1,4 milliard d'euros de retombées économiques. 1:49
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Stéphane Place (à Londres), édité par Laura Laplaud / Crédit photo : KIRAN RIDLEY / GETTY IMAGES EUROPE / GETTY IMAGES VIA AFP
Le temps d'un week-end, les Britanniques et les touristes arrivés en nombre dans la capitale, fêtent le couronnement de Charles III. Un évènement historique qui devrait générer 1,4 milliard d'euros de retombées économiques, selon une estimation d'un institut britannique.

Huit mois après être devenu roi, Charles III a été couronné samedi à l'abbaye de Westminster, lors d'une cérémonie religieuse grandiose devant près de 2.300 invités. Des déjeuners, un "Big Lunch", un concert à Windsor... Dimanche, les Britanniques ont poursuivi les célébrations autour du couronnement de Charles III. Un couronnement très intéressant pour l'État en termes de retombées financières puisque selon une estimation d'un institut britannique, l'État va engranger environ 1,4 milliard d'euros. 

62 millions de pintes de bière devraient être vendues en trois jours

62 millions de pintes de bière devraient être vendues durant ces trois jours de festivités, estime une association représentant les brasseries et les pubs du Royaume-Uni. Un coup de booster d'un peu plus de 130 millions d'euros.

Le secteur touristique profite le plus du couronnement. Les hôtels et les restaurants font le plein grâce aux touristes étrangers, arrivés du monde entier pour vivre ce moment historique. Marc est arrivé de Limoges vendredi avec ses deux filles. Au total, entre les nuits d'hôtel, les restaurants et les souvenirs (porte-clés, stylos, mugs, t-shirts, crayons...), la famille va dépenser autour de 1.000 euros.

Des touristes qui dépensent sans compter

À Soho, comme à Trafalgar Square ou sur Buckingham Road, les boutiques ne désemplissent pas. Emportés par la royal-mania, les clients dépensent sans compter pour la plus grande joie de ce commerçant londonien. "Le mug, les t-shirts ou le nouveau drapeau du couronnement sont les meilleures ventes. De nombreuses personnes viennent dans la boutique et ne s'intéressent pas au prix, à combien ça coûte ou quoi que ce soit d'autre, ils veulent juste des goodies avec Charles", explique-t-il au micro d'Europe 1. Une manne financière qui est la bienvenue dans un pays littéralement assommé par l'inflation.