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Corée du Nord : "Toutes les options sont sur la table", prévient Mike Pence

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Mike Pence 1280 JUNG Yeon-Je / AFP
© JUNG Yeon-Je / AFP

Quelques heures après l'échec d'un tir de missile par Pyongyang, les Etats-Unis ont marqué leur fermeté face à la Corée du Nord lundi.

Les Etats-Unis n'excluent aucune option pour régler le problème des programmes balistique et nucléaire nord-coréens, a déclaré lundi le vice-président américain Mike Pence lors d'une visite de la zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corées. 

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Des "moyens pacifiques" privilégiés, mais… Washington veut parvenir à la sécurité "au travers de moyens pacifiques, grâce à la négociation. Mais toutes les options sont sur la table et nous demeurons au côté des Sud-Coréens", a-t-il dit. Le vice-président est arrivé par hélicoptère au camp militaire Bonifas, un poste des Nations Unies sous direction américaine situé à quelques mètres seulement de la zone démilitarisée entre les deux pays. Il devait ensuite se rendre au village frontalier de Panmunjon, où avait été signé le cessez-le-feu de 1953, village qui chevauche l'une des frontières les militarisées de la planète.

"Traiter" le "problème" nord-coréen. La tension est singulièrement montée ces dernières semaines entre les Etats-Unis et le régime de Pyongyang, avec plusieurs tirs de missiles de la part du régime de Pyongyang et en réponse le déploiement du porte-avions américain Carl Vinson et de sa flotille de destroyers et de croiseurs vers la péninsule coréenne. Jeudi, le président Donald Trump a marqué sa détermination à "traiter" le "problème" nord-coréen et à interdire au régime de Kim Jong-Un de disposer un jour d'un missile intercontinental capable de frapper le sol américain.

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Après l'échec d'un tir de missile par Pyongyang. Cette visite du vice-président Pence est une réponse claire au dernier tir de missile de Pyongyang, dimanche matin, tir qui s'est soldé par un échec . Mike Pence a qualifié ce test de "provocation" dimanche, devant quelques uns des 28.500 militaires américains stationnés en Corée du Sud. "Toute une gamme d'outils est à la disposition du président américain, s'il devait décider de les utiliser", a précisé dimanche un haut conseiller de la Maison-blanche en matière de politique étrangère, sans écarter l'option militaire.