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Sébastien Le Belzic (correspondant à Pékin), édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Long Lei / XINHUA / Xinhua via AFP , modifié à
En Chine aussi, le mois de juin est synonyme de baccalauréat (appelé "Gaokao") pour les jeunes lycéens. Cette semaine, 13 millions d'étudiants - un record - planchent en mandarin, maths, histoire et géographie. Cet examen, très sélectif, conditionne l'accès à une bonne université. La pression est donc maximale...

Il est à peine 7 heures du matin, et il y a déjà la foule devant un établissement du nord de Pékin. Tien, un jeune étudiant, doit passer son épreuve de mandarin. "Passer le Gaokao est un moment décisif dans nos vies. Sans cet examen, nous ne pouvons pas poursuivre nos études", explique-t-il, légèrement stressé, au micro d'Europe 1. Sa mère aussi a la boule au ventre : "Nous sommes probablement plus stressés que notre enfant en ce moment, nous nous sommes réveillés à 5 heures du matin".

Un des examens les plus sélectifs au monde

En réalité, le Gaokao est la version chinoise du baccalauréat avec des épreuves de mandarin, de maths, d'histoire et de géographie. Il s'agit d'un examen considéré comme l’un des plus sélectifs au monde et qui conditionne l’entrée à l’université. Seuls 7% des bacheliers décrocheront la formation de leurs rêves, une infime partie des 13 millions de lycéens - un record - qui planchent cette semaine.

Pour éviter la triche, des mesures exceptionnelles sont mises en place comme le scanner corporel. "C’est particulièrement utile pour prévenir les tricheries avec les téléphones portables, cet équipement peut trouver les appareils même cachés dans une chaussure", souligne Yang Meiling, directrice du lycée.

À noter que parmi les candidats de cette année figure Liang Shi, un millionnaire de 56 ans qui tente sa chance pour la... 27e fois.