«C'est la fin d'une longue attente» : la joie mêlée à de l'inquiétude de Jocelyne, grand-mère d'Ethan qui pourra être libéré par le Hamas 1:39
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Philippe Folgado (propos recueillis par Caroline Baudry) // Crédit photo : Crédits photo : Julia Nikhinson / AFP , modifié à
Alors que la libération des otages du Hamas se poursuit, plusieurs Français doivent retrouver la liberté ce lundi soir. Parmi eux, Eitan, jeune garçon de 12 ans, kidnappé le 7 octobre dernier, sera dans cette liste des otages libérés. Pour sa grand-mère Jocelyne, c'est un soulagement, même si elle pense encore aux dizaines d'enfants encore otages du Hamas. 

Alors que la libération des otages se poursuit, plusieurs Français doivent faire partie de la liste de ceux qui seront libérés ce lundi soir. Dans cette liste se trouve Eitan, jeune garçon de 12 ans kidnappé lors du massacre du kibboutz Nir-Oz dans le sud d'Israël, le 7 octobre dernier. Sa grand-mère Jocelyne explique comment elle a appris cette bonne nouvelle pour elle et sa famille : "Ma fille se dirige vers la frontière. Elle m'a juste dit, il est sur la liste et je pars". 

"C'est la fin d'une attente pour moi"

Une nouvelle qui met fin à une attente de 52 jours pour cette grand-mère. Apprendre la nouvelle de la libération de son petit-fils, c'est un soulagement qui est malgré tout teinte d'inquiétude : "Je suis 100% heureuse, mais aussi 100% inquiète pour les autres enfants. C'est la fin d'une attente pour moi, mais je suis une grand-mère, je suis la grand-mère de tous les enfants qui sont encore là-bas, à Gaza". Jocelyne ne peut s'empêcher de penser aux parents des enfants toujours captifs : "J'ai tellement souffert, je n'imagine pas la souffrance des autres parents". 

Cette trêve, qui doit finalement être prolongée, laisse espérer la fin du conflit entre Israël et le Hamas. Une chose que Jocelyne a encore du mal à imaginer : "Je n'ai pas encore réalisé que c'est une chose possible. Je voudrais bien que la guerre cesse". Pour elle, le plus important, c'est que les enfants n'ont rien à voir dans ce conflit et qu'ils n'ont pas à être victime d'une chose "dont ils n'ont aucune idée" : "Il faut laisser les enfants vivre leur enfance". 

Lors de l'attaque du 7 octobre, une quarantaine d'enfants avait été kidnappé par le Hamas. Le plus jeune était âgé de dix mois.