Belgique : le procès de la filière djihadiste de Verviers écourtée faute d'agents de sécurité

L'un des prévenus du procès de la cellule terroriste de Verviers.
L'un des prévenus du procès de la cellule terroriste de Verviers. © NICOLAS MAETERLINCK / BELGA / AFP
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avec AFP , modifié à
Les agents de sécurité ne sont pas rémunérés après 16h. Le procès de la filière djihadiste belge a dû être suspendu pour la journée.

L'audience du procès de la filière djihadiste de Verviers a dû être écourtée lundi peu avant 16h alors que les agents de sécurité sont partis du tribunal correctionnel de Bruxelles, a annoncé La Libre Belgique

Pas de travail après 16h. Le statut des agents de sécurité ne leur permet pas en effet de travailler après 16h. Au-delà, "c'est du volontariat", confie l'un des agents de sécurité au média belge. Le président de la chambre, excédé, a donc dû suspendre l'audience, faute d'agents pouvant assurer le contrôle et la fouille des personnes à l'entrée de la salle.

Selon le président de la Chambre, cet acte est un "manque de conscience professionnelle" et a souligné que ce genre d’initiatives intervenait lors de procès médiatiques.

Un arsenal pour la fabrication d'explosifs. Le procès de la filière djihadiste de Verviers, démantelée en janvier 2015 dans cette ville de l'est de la Belgique, a débuté lundi matin sous haute surveillance. Cette cellule terroriste préfigurait les commandos qui ont commis les attentats de Paris et Bruxelles. Lors de la première journée d'audience, il a notamment été révélé que la cellule disposait d'un arsenal conséquent nécessaire à la fabrication d'explosifs. Le procès reprendra mardi.