Au Moyen-Âge, des cadavres démembrés et brûlés pour les empêcher de se transformer en zombies

Des archéologues ont fait cette découverte en étudiant des ossements dans le nord de l'Angleterre. (Photo d'illustration)
Des archéologues ont fait cette découverte en étudiant des ossements dans le nord de l'Angleterre. (Photo d'illustration) © ROBERT FRANCOIS / AFP
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Des archéologues ont étudié 137 ossements dans le nord de l'Angleterre pour parvenir à cette conclusion.

Des archéologues ayant étudié des ossements dans le nord de l'Angleterre estiment qu'entre les 11ème et 14ème siècles, des cadavres ont été démembrés et brûlés par les habitants pour les empêcher de quitter leurs tombes. 

Fouilles dans le Yorkshire. Ce sont des fouilles dans le Yorkshire, en particulier dans le village de Warrham Percy, qui ont conduit des archéologues de l'Historic England et de l'université de Southampton à établir cette hypothèse, a repéré Francetvinfo, en citant The Guardian

Empêcher les morts de quitter de leurs tombes. Les chercheurs ont pu écarter les hypothèses de cannibalisme ou de massacres d'étrangers en étudiant 137 ossements excavés il y a cinquante ans : les membres n'ont pas été découpés comme s'ils allaient être mangés comme de la boucherie, et l'analyse des dents a révélé que ces cadavres venaient du même endroit que les habitants de Warrham Percy. Ils ont publié leurs résultats dans le "Journal of Archaeological Science", et concluent que cette pratique avait pour but d'empêcher les morts de se réveiller et de venir propager des maladies ou d'attaquer les vivants.

Simon Mays, biologiste, a ainsi déclaré : "L'hypothèse que les ossements de Wharram Percy sont les restes de corps brûlés et démembrés pour les empêcher de quitter leurs tombes semble la plus plausible, au vu des preuves collectées. Si elle se révèle exacte, il s'agira de la première preuve archéologique qui atteste de cette pratique".