Attentats de Bruxelles : six suspects maintenus en détention dont Abrini

Mohamed Abrini et six autres hommes sont maintenus en détention par la justice bruxelloise
Mohamed Abrini et six autres hommes sont maintenus en détention par la justice bruxelloise © DR
  • Copié
avec AFP , modifié à
Mohammed Abrini et cinq autres hommes arrêtés dans plusieurs communes de l'agglomération bruxelloise sont mis en cause dans la préparation et la commission des attaques. 

La justice belge a prolongé jeudi la détention de six hommes inculpés dans l'enquête sur les attentats du 22 mars à Bruxelles, dont celle de Mohamed Abrini, également mis en cause dans les attaques du 13 novembre à Paris, a annoncé le parquet fédéral.

Le troisième homme de l'aéroport. Mohamed Abrini, un Belge d'origine marocaine âgé de 31 ans, avait reconnu le 9 avril, au lendemain de son arrestation à Bruxelles, être le troisième homme accompagnant les deux kamikazes de l'aéroport. Les cinq autres suspects dont la détention a également été prolongée d'un mois avaient aussi été arrêtés début avril dans plusieurs communes de l'agglomération bruxelloise. Ils sont mis en cause à des degrés divers dans la préparation et la commission des attentats.

Divers degrés d'implication. Ces autres hommes sont Osama Krayem, un Suédois d'origine syrienne âgé de 23 ans, et les Belges Hervé B.M., 31 ans, Bilal El Makhoukhi, 27 ans, ainsi que Smaïl et Ibrahim Farisi, respectivement 31 et 27 ans. Ces deux derniers, issus de la même fratrie, sont soupçonnés d'avoir "nettoyé" une des planques des kamikazes du 22 mars située dans la commune bruxelloise d'Etterbeek. Quant à Osama Krayem, il est soupçonné d'avoir acheté les sacs utilisés pour les attaques du 22 mars à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles. Filmé par des caméras de vidéosurveillance en compagnie du kamikaze du métro quelques minutes avant l'explosion, il aurait renoncé à se faire également exploser.

C'est la chambre du conseil du tribunal de Bruxelles, une juridiction d'instruction siégeant à huis clos, qui a décidé de leur maintien en détention. "S'ils font appel de cette décision, ils comparaîtront devant la cour d'appel dans les quinze jours", précise le parquet fédéral dans un communiqué.