rave party Israël 1:45
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Guillaume Dominguez // Crédit photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Depuis l'attaque du Hamas contre Israël samedi, au moins huit Français ont été tués et une vingtaine d'autres sont encore introuvables. Parmi eux, Karin Journo, Franco-israélienne de 24 ans, qui se trouvait à la rave party au sud de Gaza pendant l'attaque. Sa famille est depuis sans nouvelle et redoute le pire. Sa sœur, que nous appellerons M, a témoigné au micro d'Europe 1.

C'est une situation insoutenable. L'attaque du Hamas sur Israël a provoqué la mort d'au moins 1.200 personnes et plus de 2.700 blessés. Du côté des Français présents au moment de l'assaut, le bilan s'établit, pour l'heure, à au moins huit morts et plus de 20 personnes disparues. C'est le cas de Karin Journo, 24 ans, binationale franco-israélienne, qui était à la première édition de Tribe of Nova, une rave party née au Brésil au début des années 2000. Depuis la tragédie, où au moins 260 personnes sont mortes, sa famille est sans nouvelles.

"Nous avons besoin qu'elle rentre à la maison"

"Nous ne savons pas si elle a été kidnappée ou si elle est morte, personne ne nous dit rien", témoigne sous anonymat M, sa sœur, au micro d'Europe 1. Lors de l'attaque, elle et sa famille ont reçu un appel de la part de Karin, qui témoignait de l'atrocité des actes commis par les terroristes du Hamas. "Elle nous a appelés quand ils ont attaqué, cela a duré deux minutes. Elle pleurait et criait, on entendait les gens hurler et les tirs derrière elle. Elle s'est cachée dans un coin pour essayer de sauver sa vie, puis plus rien. Elle n'a pas pu fuir parce qu'elle a une jambe cassée." La jeune femme a ensuite envoyé un message "dans lequel elle nous dit qu'elle nous aime et qu'elle ne sait pas ce qui va lui arriver".

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Depuis cet événement, Karin Journo n'a donné aucun signe de vie. Dans une attente interminable, sa famille est scotchée aux chaînes d'informations en espérant des nouvelles. "Les seules personnes à nous appeler, ce sont les médias étrangers uniquement parce que Karin est française. Si elle n'avait pas la double nationalité, personne ne s'intéresserait à elle", s'offusque M.

La famille ne demande plus qu'une chose : "que vous soyez chrétien, musulman ou juif, priez pour que Karin rentre à la maison". M l'assure, leur mère "est au bord du gouffre, elle ne fait que pleurer". Avant d'espérer, une dernière fois : "Nous avons besoin qu'elle rentre à la maison".