Après le Brexit, l'Ecosse débloque 100 millions de livres

Nicola Sturgeon, Première ministre écossaise, souhaite à tout prix "protéger la relation de l'Ecosse avec l'Union européenne" malgré le Brexit.
Nicola Sturgeon, Première ministre écossaise, souhaite à tout prix "protéger la relation de l'Ecosse avec l'Union européenne" malgré le Brexit. © AFP
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avec AFP , modifié à
Ces fonds serviront à des projets sanitaires et d'infrastructure, afin d'aider l'économie à surmonter les difficultés de la décision britannique de quitter l'Union européenne.

100 millions de livres, soit 117 millions d'euros. C'est ce qu'a prévu de débloquer le gouvernement écossais, afin d'aider l'économie à surmonter les difficultés de la décision britannique de quitter l'Europe. "Comme je l'ai dit depuis le référendum sur l'UE, le gouvernement écossais étudiera toutes les options pour protéger la relation de l'Ecosse avec l'UE et s'assurer que notre voix est entendue. Mais il est aussi important d'agir dès à présent pour soutenir et stimuler l'économie", a déclaré mercredi Nicola Sturgeon, la Première ministre du gouvernement régional écossais. 

Face à une "incertitude profonde et générale"... Dirigeante du Parti National Ecossais (SNP), Nicola Sturgeon avait appelé à voter pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Europe, lors du référendum du 23 juin remporté par les partisans du Brexit. Une majorité d'Ecossais avaient suivi sa position. "Il n'y a aucun doute sur le fait que l'issue du référendum a créé une incertitude profonde et générale, avec un impact sur l'emploi et l'investissement déjà ressenti. Le gouvernement britannique n'a pris aucune initiative significative pour apaiser l'incertitude ou pour doper la confiance", a dénoncé Nicola Sturgeon.

... Booster l'économie. Les 100 millions de livres débloqués par le gouvernement régional d'Edimbourg serviront notamment à accélérer divers projets déjà sur les rails dans les domaines de la santé et des infrastructures, a précisé la Première ministre. Les principales organisations patronale et syndicale ont salué les mesures prises par Nicola Sturgeon.

A Londres, le ministre conservateur des Finances, Philip Hammond, a écarté jusqu'à présent l'idée d'une relance budgétaire, renvoyant toute mesure à la présentation du budget rectificatif, présenté habituellement fin novembre ou début décembre. La Banque d'Angleterre a en revanche annoncé des mesures de politique monétaire, notamment la baisse de son taux directeur, afin de doper l'économie britannique.