Afghanistan : libération de quatre Britanniques qui étaient détenus, dont un youtubeur

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avec AFP
Quatre Anglais détenus en Afghanistan ont été libérés ce mardi, selon le gouvernement britannique. L'un d'eux est médecin et l'autre est un Youtubeur connu pour son goût des voyages à risque. Deux des hommes vont probablement avoir besoin d'une assistance médicale", a indiqué le fondateur d'une ONG représentant les familles des anciens détenus.

Le gouvernement britannique a annoncé mardi la libération de quatre Britanniques, dont un médecin et un YouTubeur, qui étaient détenus en Afghanistan et a présenté ses excuses, au nom de leurs familles, pour "toute violation des lois du pays". Scott Richards, co-fondateur de l'ONG britannique Presidium Network, a confirmé sur le réseau social X (ex-Twitter) la libération de ces quatre Britanniques. Il a donné les noms de deux d'entre eux : Kevin Cornwell, médecin pour une organisation caritative, et de Miles Routledge, un YouTubeur qui s'était fait connaître pour son goût pour les voyages à risque. Les noms des deux autres n'ont pas été précisés.

"Besoin d'une assistance médicale"

Les quatre Britanniques ont quitté l'Afghanistan, selon Scott Richards, dont l'ONG représentait les familles de détenus. "Deux des hommes vont probablement avoir besoin d'une assistance médicale", a-t-il indiqué. Au moins deux de ces hommes auraient été détenus par les talibans dès janvier, même si l'annonce des arrestations date d'avril. Le ministère des Affaires étrangères britannique a dit "saluer et apprécier la libération par (...) l'Afghanistan de quatre ressortissants britanniques qui étaient détenus sur la base d'allégations d'infraction aux lois afghanes".

"Au nom des familles des ressortissants britanniques, nous présentons nos excuses à l'administration actuelle de l'Afghanistan pour toute violation des lois du pays", a indiqué le porte-parole du ministère. "Nous rappelons à tous les ressortissants britanniques qu'ils doivent se conformer à la législation antiterroriste britannique lorsqu'ils se trouvent à l'étranger et respecter toutes les lois du pays de destination", a-t-il poursuivi. "Le gouvernement britannique regrette cet épisode".