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édité par Gauthier Delomez , modifié à
De la fiction à la réalité : l'Angleterre a inauguré lundi le tout premier aéroport vertical au monde qui accueillera des véhicules volants. Avec la France, les deux pays sont les leaders européens dans ce domaine. Europe 1 vous explique les enjeux autour de ce nouveau type d'infrastructure révolutionnaire.

L'aviation basse altitude, c'est-à-dire à moins de 300 mètres du sol, est le secteur sur lequel les industriels misent pour les prochaines années. L'Angleterre a inauguré cette semaine le tout premier aéroport vertical au monde à Coventry, près de Birmingham dans le centre du pays. Baptisé Air-one, il accueillera des véhicules volants. En réalité en Europe, l'Angleterre et la France sont les deux leaders en matière d'aéroports verticaux.

L'objectif de ces infrastructures révolutionnaires est d'accueillir à la fois des taxis volants pour le transport, par exemple des hommes d'affaires qui voudront rallier l'aéroport de Roissy depuis La Défense en seulement quelques minutes, même si "cela restera un marché de niche", prévient un spécialiste du secteur.

Une aide précieuse dans le domaine médical

Il y aura surtout un gros marché pour les drones qui transporteront de la marchandise. Certains le font déjà, notamment dans le domaine médical, comme l'explique Joyce Abou-Moussa, du groupe aéroport de Paris. "C'est le Covid qui a vraiment déclenché ces cas d'usage-là avec le transport de tests sanguins et de kit Covid avec des opérateurs de drones avec qui on travaille, notamment en Île-de-France, pour défricher ces marchés et ces nouveaux usages", indique-t-elle au micro d'Europe 1. À l'avenir, ces drones pourraient transporter des organes pour des greffes urgentes ou encore des défibrillateurs. 

Plusieurs aéroports verticaux devraient voir le jour en France. Il y a déjà un aérodrome en phase de test à Pontoise, dans le Val-d'Oise, qui commence à accueillir des drones. Les industriels du secteurs tablent sur des mises en circulation d'ici 2030 le temps qu'un cadre réglementaire, notamment qu'un "code de l'aviation", soit mis en place.