A Philadelphie, le show du pape François sur la famille

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L.H. avec AFP , modifié à
Dans un discours improvisé, le souverain pontife a blagué sur les enfants qui "donnent mal à la tête" et les "belles-mères".

A la veille de son départ aux Etats-Unis, où il était en visite cette semaine, le pape François s'est montré plus en forme que jamais, malgré ses problèmes de santé. Il a improvisé samedi à Philadelphie dans un plaidoyer pour la famille, qu'il a qualifiée d'"usine d'espérance" malgré "les assiettes qui volent" et les "belles-mères", suscitant les rires de l'assistance.

"La plus belle réalité que Dieu créa". Le pape a laissé le texte qu'il avait préparé, relevant avec humour que parfois, "les assiettes volent, les enfants donnent mal à la tête et je ne veux pas parler des belles-mères!". "La famille a une citoyenneté qui est divine, sa carte d'identité est donnée par Dieu. C'est la plus belle réalité que Dieu créa", a-t-il poursuivi durant son discours improvisé, prononcé à l'issue d'un concert géant, suscitant des applaudissements et des rires.

Devant des dizaines de milliers de fidèles venus l'écouter aux 8e rencontres mondiales des familles catholique, dernière étape de son voyage aux Etats-Unis, il a appelé les époux à se réconcilier avant la fin de chaque journée. "Quand l'homme et la femme se disputent, Dieu ne les abandonne pas". "Un peuple qui ne sait pas prendre en charge les enfants et les personnes âgées est un peuple sans avenir", a-t-il encore lancé.

Appel au gouvernement à protéger les familles. Dans le discours qu'il avait préparé et que le Vatican a déclaré valide, le pape a invité les gouvernements à garantir des lois qui protègent les familles. "On ne peut pas qualifier de saine une société lorsqu'elle ne garantit pas une réelle place à la vie de famille. On ne peut pas penser qu'une société a un avenir lorsqu'elle ne fait pas passer des lois capables de protéger les familles et d'assurer leurs besoins fondamentaux", écrit-il.

Jorge Bergoglio a encouragé les jeunes gênés par les difficultés économiques à faire le pari du mariage. "Vouloir fonder une famille, c'est se décider à faire partie du rêve de Dieu, choisir de rêver avec lui, se joindre à lui dans cette épopée de la construction d'un monde où personne ne se sentira seul, indésirable, ou sans foyer", a-t-il insisté.