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Un nouveau procès Berlusconi

P.R. avec agences - Mis à jour le . 1 min
Un nouveau procès Berlusconi
© Reuters

Le Cavaliere, accusé de fraude fiscale dans l’affaire Mediaset, est arrivé lundi au tribunal de Milan.

Après le procès du Rubygate , reporté au 31 mai, Silvio Berlusconi est encore appelé devant la justice. Et cette fois, le président du Conseil italien a décidé d'être présent : il est entré lundi matin à la Cour d’appel de Milan, pour une audience du procès Mediaset, du nom de son empire audiovisuel. Il est accusé de fraude fiscale.

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Le Cavaliere aurait artificiellement gonflé le prix des droits de diffusion de films, par le biais de sociétés écrans lui appartenant, lors de leur revente à Mediaset. Le but de l’opération aurait été de réduire les bénéfices du groupe en Italie, constituant des caisses noires à l’étranger, afin de payer moins d’impôts.

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Le procès avait été suspendu en avril 2010, après le vote d’une loi qui accordait l’immunité pénale à Silvio Berlusconi. Une loi partiellement annulée en janvier dernier.

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"Berlusconi, résiste !"

 

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L’audience du Cavaliere, sa première fois devant la justice depuis huit ans (outre la première audience le 28 mars dernier ), est un véritable événement. Pour preuve, l’agitation autour du tribunal milanais, où le PdL, parti de Berlusconi n’a pas fait les choses à moitié. Il a fait venir par car une centaine de supporters du président du Conseil italien, brandissant des banderoles "Berlusconi, résiste !". Le PdL a également distribué des ballons bleu azur, couleur du parti, dans toute la rue. Et le tribunal a mis en place d’importantes mesures de sécurité.

 

Silvio Berlusconi, lui, s’est montré confiant, qualifiant les accusations à son encontre de "risibles, infondées et démentielles", rapporte le quotidien milanais La Stampa .Sur le Rubygate, il a estimé que "dans un pays civilisé, on n'utiliserait pas les écoutes téléphoniques car elles peuvent être manipulées". Et, reprenant son argumentaire habituel, il a fustigé "une magistrature qui travaille contre le pays", opérée par des "juges politisés de gauche".

 

Outre Mediaset, le nom du Cavaliere est cité dans trois autres affaires judiciaires, dont le procès Ruby.