Renvoi du procès de boycott de produits israéliens

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avec AFP

Le procès à Perpignan de trois militants ayant appelé au boycott de produits israéliens devant une grande surface, poursuivis pour "appel à la discrimination", a tourné court jeudi à Perpignan en raison d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par la défense.

Le tribunal de grande instance décidera le 7 juin "si la question a un caractère sérieux" et s'il transmet à la cour de cassation cette QPC de Me Antoine Comte contestant "que le délai de prescription de trois mois en matière de presse soit porté à un an dans ces affaires".

Ce procès fait partie d'une série de procédures lancées en France contre 80 personnes par le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) pour leurs appels à boycotter les produits issus des territoires occupés en 1967.