Le mouvement congolais de défense des droits de l'homme, Asadho, a accusé des soldats gouvernementaux d'avoir exécuté sommairement 49 personnes ce mois-ci, lors d'affrontements avec des rebelles. Le gouvernement de République démocratique du Congo a pour sa part rejeté ces allégations. "Il y a eu 51 exécutions sommaires, dont deux sont le fait des Enyele. Les 49 autres sont imputables à (l'armée congolaise)", a affirmé jeudi à Reuters Jean-Claude Katende, président d'Asadho, qui fait partie de la Fédération internationale pour les Droits de l'Homme. Selon lui, les victimes ont été tuées parce qu'elles étaient soupçonnées de sympathiser avec les Enyele, groupe ethnique fer de lance de la rébellion dans la province de l'Equateur. La Mission des Nations unies au Congo a ouvert une enquête sur la mort de civils mais n'a pas encore publié ses conclusions.