Proche-Orient : la France veut "être utile"

François Hollande a exprimé vendredi son approche de la situation au Proche-Orient, à l’issue d’un entretien avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne.
François Hollande a exprimé vendredi son approche de la situation au Proche-Orient, à l’issue d’un entretien avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne. © Reuters
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avec AFP , modifié à
François Hollande a évoqué le conflit israélo-palestinien avec Mahmoud Abbas, vendredi.

"Aujourd'hui, nous devons tout faire pour reconnaître l'Etat palestinien à travers un processus de négociations". François Hollande a exprimé vendredi sa vision sur l'avenir du Proche-Orient, à l’issue d’un entretien avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, à l'Elysée.

"Ce qu'attendent les Palestiniens, ce n'est pas une proclamation, c'est qu'il puisse y avoir, au terme d'un processus de négociations avec les Israéliens et un accord de paix, la reconnaissance de l'Etat palestinien", a fait valoir François Hollande devant la presse. "Nous n'avons pas d'autre démarche que de faciliter cette négociation", a-t-il poursuivi.

La position du nouveau président de la République n’est pas surprenante. Elle correspond du candidat Hollande qui s’était prononcé pour la création d'un Etat palestinien dans ses 60 engagements de campagne.

Hollande veut "faciliter la reprise du dialogue"

"Nous avons de bonnes relations avec les Israéliens et avec l'Autorité palestinienne, ce qui nous permet de faire passer un certain nombre de messages et de faciliter la reprise du dialogue", s’est félicité le président de la République. Le président Hollande a d'ailleurs indiqué qu'il se rendrait en Israël et Palestine, sans toutefois préciser de date.

"Nous avons à chercher à être utiles", a poursuivi le François Hollande. "C'est ça, la position de la France : être utile, faire en sorte que nous puissions donner des sécurités, et aux uns et aux autres. Sécurité pour les Israéliens de vivre en paix dans des frontières sûres et puis sécurité pour que les Palestiniens sachent bien que c'est au bout de la négociation que se trouvera la reconnaissance", a-t-il insisté.