Otages tués au Niger : les autopsies ont parlé

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Un des deux otages Français morts samedi après leur enlèvement au Niger a été tué par balle à bout portant, ce qui laisse penser à une exécution, l'autre étant mort par brûlures dans des circonstances à établir, selon les premiers éléments de l'autopsie révélés mercredi. L'hypothèse d'un tir ayant touché le réservoir de la voiture dans laquelle il se trouvait n'est pas exclue, selon ces sources.

L'autopsie doit contribuer à faire la lumière sur les circonstances de la mort des deux otages, Vincent Delory et Antoine de Léocour, deux amis de 25 ans, enlevés vendredi à Niamey, dont les corps ont été retrouvés après l'intervention militaire française samedi.

Le ministre de la Défense, Alain Juppé, avait affirmé mardi qu'ils avaient été "exécutés" par leurs ravisseurs, et que l'un d'eux avait été tué d'une balle dans la tête. Selon une source médicale qui a pu voir les corps, les deux hommes "avaient été attachés, les mains dans le dos, et ils avaient des traces noires sur le corps". Une source proche de la présidence nigérienne avait auparavant assuré à l'AFP que "les corps étaient calcinés".