Omar Bongo est mort

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, doyen des chefs d'Etat africains, est mort lundi en début d'après-midi à Barcelone à l'âge de 73 ans, selon un message écrit du Premier ministre gabonais.

Le voile de mystère autour du sort du président gabonais Omar Bongo est officiellement levé. Le journal catalan La Vanguardiaet l'agence espagnole Europa Press ont annoncé lundi en début d'après midi que le leader africain était mort plus tot dans la journée. Selon le site de La Vanguardia, Omar Bongo , "est décédé à 14h cet après-midi à la clinique Quiron de Barcelone où il était soigné pour un cancer". Une information confirmée officiellement lundi après-midi par le premier ministre gabonais.

"C'est à 14h30 que l'équipe médicale m'a informé, ainsi que les officiels et membres de la famille présents, que le président de la République, chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba, venait de rendre l'âme des suites d'un arrêt cardiaque", indique ce message du Premier ministre Jean Eyeghe Ndong. Le gouvernement gabonais ajoute qu'"à compter d'aujourd'hui, un deuil national de 30 jours est décrété sur l'ensemble du territoire national" et que "par conséquent les drapeaux sont mis en berne pendant cette période". Le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement, est-il ajouté.

Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé "beaucoup de tristesse" et assuré que la France était "dans cette épreuve aux cotés du Gabon, de ses institutions et de son peuple", rejoint peu après par son prédécesseur Jacques Chirac, qui saluait un "sage". Plusieurs pays africains ont aussi exprimé leur émotion, en particulier le Congo, le Maroc, la Centrafrique, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.

Son décès, annoncé dimanche soir par le site internet lepoint.fr et ensuite confirmée par "une source diplomatique proche du gouvernement français", citée par l'AFP avait été démenti lundi par le chef du gouvernement gabonais, qui affirmait lui avoir rendu visite "dans la matinée" avec plusieurs ministres gabonais et le chef de l'Assemblée nationale de ce pays.

Dimanche soir, la France avait démenti "être à l'origine de l'information relative à l'éventuel décès du président Bongo dont elle n'est pas informée", selon la formule employée par un porte-parole du Quai d'Orsay.