Les grandes puissances, y compris la Chine et la Russie, se sont entendues mardi sur un projet de résolution prévoyant l'adoption d'un quatrième train de sanctions à l'encontre de l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé. L'annonce de ce projet de résolution de dix pages constitue un rejet implicite d'un accord négocié avec l'Iran par le Brésil et la Turquie. Le texte, qui doit être mis à la disposition des 15 membres du Conseil de sécurité, demande des sanctions contre l'Iran, contre ses banques et contre ses industries au motif que Téhéran refuse toujours de mettre un terme à ses activités nucléaires. Le projet appelle également à l'instauration d'un système d'inspection internationale des navires à destination de l'Iran et susceptibles de transporter des cargaisons liées au programme nucléaire de la République islamique. "Le Brésil ne participe pas aux discussions sur le projet de résolution pour le moment parce que nous avons le sentiment qu'une nouvelle situation est apparue", a déclaré Maria Luiza Ribeiro Viotti s'exprimant à l'extérieur de la salle du Conseil de sécurité. "Il y a eu hier un accord qui est très important", a rappelé l'ambassadrice.