Homs : les journalistes toujours pas évacués

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avec AFP

Des négociations étaient en cours vendredi soir entre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), les autorités et les opposants syriens pour faire sortir de la ville de Homs deux journalistes occidentaux blessés et les corps de deux autres tués. Alors que le CICR et le Croissant rouge arabe syrien (CRAS) ont réussi pour la première fois à évacuer sept blessés syriens, le pouvoir syrien a accusé les rebelles d'entraver l'évacuation de la journaliste française blessée, Edith Bouvier, ainsi que les dépouilles des reporters américain et français.

"Malgré l'arrivée de nos ambulances et nos efforts (...) auprès des groupes armés à Baba Amr, ceux-ci ont refusé de livrer la blessée et les deux corps, mettant en danger la vie de la Française et entravant le rapatriement des corps", a indiqué une source aux Affaires étrangères citée par l'agence Sana. Néanmoins le CICR a affirmé que les négociations continuaient sur place à Baba Amr, quartier anti-régime où les journalistes ont péri mercredi dans un bombardement qui a touché un appartement transformé en centre de presse.

"Trois ambulances entrées à Bab Amr ont quitté l'endroit en évacuant sept victimes syriennes et les négociations continuent avec les autorités et les opposants pour tenter d'évacuer toutes les personnes, sans exception, qui ont besoin de soins d'urgence", a affirmé à l'AFP le porte-parole du CICR à Damas Saleh Dabbakeh. Il avait auparavant annoncé que les quatre journalistes occidentaux étaient concernés par cette évacuation. Au moins onze ambulances et d'autres voitures se trouvaient sur place.