Enterrée vivante, elle en réchappe

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Son compagnon est jugé depuis mardi, en Angleterre, pour avoir voulu se débarrasser d'elle.

Michelina est une miraculée. Le 27 mai dernier, elle a survécu à une tentative de meurtre. Son compagnon Marcin Kasprzak, 25 ans, est jugé devant la cour de justice de Leeds, au nord de l'Angleterre, pour avoir tenté de l'enterrer vivante, raconte le Daily Mail.

Si durant le procès, le compagnon et l'ai qui l'a aidé, ont reconnu les faits, ils nient avoir eu l'intention de la tuer. Pourtant, les faits sont éloquents. Le soir du drame, Marcin Kasprzak a demandé à sa propre mère de garder son fils pour, dit-il, passer la soirée avec sa compagne.

Enfermé dans un carton d'ordinateur

Une soirée qui va virer au cauchemar. Michelina est immobilisée à l'aide d'un Taser, un pistolet envoyant des décharges électriques. Elle est ensuite bâillonnée pour être placée dans un carton d'ordinateur puis conduite en voiture dans un bois à l'extérieur de la ville.

Là, Michelina est enterrée dans un trou "peu profond" creusé au préalable par son compagnon et l'un de ses amis. La jeune femme, placée dans un carton, est alors recouverte de terre. Pour être bien sûr qu'elle ne s'échappe pas, les deux hommes déposent une branche d'une quarantaine de kilos par-dessus l'amas de terre. Persuadés que Michelina est morte, ils prennent la fuite et retirent l'équivalent de 580 euros avec sa carte bancaire.

Elle simule sa mort

Sauf que la jeune femme est encore en vie. Cette dernière a simulé une perte de connaissance pour pouvoir sauver sa peau. Elle a donc gardé le silence durant toute cette épreuve avant de s'extraire de sa tombe "avec une grande difficulté", a raconté le juge lors du procès.

Elle a ensuite été recueillie par un automobiliste qui l'a conduite au commissariat. Les policiers ont interpellé dans la soirée les deux suspects.

Durant le procès, le compagnon de Michelina a tenté de justifier ses actes : sa compagne serait moins charmante que les filles qu'il rencontrait à la gym. Ce dernier souhaitait donc entretenir des relations avec d'autres femmes. Mais deux semaines avant les faits, il avait modifié son profil Facebook en le faisant passer de "en couple" à "célibataire". Et il avait expliqué qu'il s'était lassé de sa propre compagne avec qui il a un enfant de trois ans. Le jugement sera rendu dans les prochains jours.