Shirin Ebadi, la lauréate du prix Nobel de la paix 2003, s'est alarmée de la poursuite de la "répression" en Iran qui fait courir un risque à la stabilité du pays ainsi qu'à toute la région, mercredi dans une lettre ouverte adressée au Conseil des droits de l'homme de l'Onu et au haut commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay. "La poursuite de la répression politique, récurrente lors des événements de ces derniers mois, et du meurtre de personnes sans défense pourrait mener à la catastrophe", insiste la militante iranienne des droits de l'homme, qui craint par ailleurs que cette "catastrophe" soit "susceptible de mettre à mal la paix et la sécurité dans le pays, si ce n'est dans la région tout entière." Ses propos interviennent alors que l'Iran s'apprête à célébrer les 31 ans de la révolution islamique et que l'opposition a appelé à descendre dans la rue à cette occasion.