EU-Pharmacie: Scandale de corruption

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Rédaction JDD , modifié à

La justice américaine a accusé vendredi le géant pharmaceutique Johnson & Johnson d'avoir versé plusieurs dizaines de millions de dollars de pots de vin pour favoriser la prescription de ses médicaments. Les soupçons de corruption entre 1999 à 2004 visent les relations du groupe avec Omnicare, qui joue un rôle d'intermédiaire entre les laboratoires et de nombreux établissements hospitaliers, et auquel J&J a effectué des versements présentés comme des "subventions" ou des "financements éducatifs". Sur la période concernée, les pharmaciens d'Omnicare ont notamment recommandé l'antipsychotique Risperdal pour des patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou de démence. Selon des études récentes, dans de tels cas, ce médicament de J&J est soupçonné d'augmenter le risque de mortalité.