Côte d'Ivoire : le cri d'alarme du HCR

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avec AFP

Plusieurs centaines de "mercenaires libériens pillent, violent et tuent" dans la région de Guiglo dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, selon le porte-parole du HCR à Abidjan, Jacques Franquin. C'est une "zone de non-droit" a-t-il précisé.

Les militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo affrontent depuis fin février dans cette région les forces soutenant le président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, mais "une troisième force est intervenue, les mercenaires libériens" venus de ce pays voisin de la Côte d'Ivoire, a-t-il indiqué.

"Ils ne sont pas pro-Gbagbo ni pro-Ouattara, ils profitent seulement de la situation. Ils pillent, ils violent, ils tuent. Ces mercenaires libériens ne sont pas des enfants de choeur", a insisté le responsable du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés.

"Nous sommes très inquiets, les populations sont paniquées", a-t-il ajouté. Selon lui, les mercenaires libériens "sont quelque centaines probablement". "Guiglo est dans une zone de non-droit, il n'y a plus de police qui fonctionne, tout le monde fait ce qu'il veut".