Au premier anniversaire de sa libération, Ingrid Betancourt a estimé qu'il fallait "faire plus" et "aller au-delà du possible" pour faire libérer les 22 otages considérés par la guérilla colombienne comme des prisonniers politiques. « Pablo Emilio Moncayo et 21 autres de mes compagnons attendent de nous des miracles. Car faire notre possible n'est plus suffisant, il faut aller au-delà du possible", écrit la franco-colombienne dans un communiqué diffusé jeudi.
Dès la fin de sa captivité, Ingrid Betancourt s'est engagée à tout faire pour obtenir la libération de ces 22 otages que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) entendent échanger contre 500 guérilleros emprisonnés dans le cadre d'un accord avec le gouvernement colombien. En avril, les Farc ont accusé le président Alvaro Uribe de bloquer la libération du caporal Moncayo en refusant la présence de médiateurs.
Selon un rapport officiel, il resterait 125 otages aux mains des guérillas marxistes et quelque 1.500 "disparus" en Colombie. Des chiffres contestés par les organisations humanitaires qui évoquent, pour leur part, plusieurs centaines d'otages détenus par les guérillas, de groupes paramilitaires et liés au trafic de drogue.
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