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Berlusconi, le roi du "j’y vais, j’y vais pas"

Maud Descamps avec agences - Mis à jour le . 1 min
Alors qu’il avait annoncé qu’il serait candidat aux élections législatives, le Cavaliere fait marche arrière.
Alors qu’il avait annoncé qu’il serait candidat aux élections législatives, le Cavaliere fait marche arrière. © REUTERS

Alors qu’il avait annoncé qu’il serait candidat aux élections législatives, le Cavaliere fait marche arrière.

A force de se faire désirer, il finirait presque par agacer. L'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s'est dit prêt, mercredi à Rome, à se retirer en cas de l'actuel président du Conseil, Mario Monti. Un énième rebondissement dans la course aux législatives qui devraient se tenir au printemps.

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"Je reviens", et puis non…

Pourtant, le 8 décembre dernier, le Cavaliere avait annoncé en grande pompe son retour sur la scène politique. "J'entre en scène pour gagner", avait-il déclaré, briguant ainsi, pour la cinquième fois, la tête du gouvernement. Un retour inattendu puisque quinze jours plus tôt il avait assuré qu’il ne se présenterait pas "par amour pour l’Italie", mettant fin à des mois de suspense sur son éventuel retour à la tête du gouvernement italien.

Qu’à cela ne tienne, Silvio Berlusconi est un homme de passion qui agit à l’instinct. Une éventuelle annonce de Mario Monti le fera peut-être encore une fois changer d’avis. Officiellement, l’actuel Premier ministre italien ne s’est pas encore décidé sur son intention ou non de participer au prochain scrutin.

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Les élections législatives sont normalement prévues en mars prochain, mais la fronde des parlementaires du PDL, le parti de Berlusconi, contre le gouvernement Monti en poste depuis novembre 2011 pourrait conduire ce dernier à convoquer plus tôt les électeurs.