Invité d'Europe 1 Soir jeudi, le journaliste italien Alberto Toscano, correspondant de l’agence des journaux associés de Rome, a fait part du "cri de douleur" des Italiens, suite à la libération de Cesare Battisti. Il a déclaré que "le peuple italien se sentait humilié", tout comme "la justice et les institutions" du pays. Pour lui, cette décision "n'est pas respectueuse d’un verdict prononcé de façon définitive par un tribunal italien". Cesare Battisti avait été condamné par contumace, en Italie, à de la prison à perpétuité. Il s'était dans un premier temps réfugié en France.
Le journaliste a estimé que la libération de Cesare Battisti, décidée par le président brésilien Lula le dernier jour de son mandat, "rouvrait la blessure" des Italiens. Ces derniers, d'après le journaliste, se sentent "frustrés" que ne soit pas sanctionnée une époque de "violence extrême", de la part de terroristes "de droite et de gauche", dans les années 1970.