Afrique du Sud/mine : le pouvoir s'en mêle

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avec AFP

La présidence sud-africaine a demandé à l'opérateur de la mine de Marikana, où 34 grévistes ont été tués par la police la semaine dernière, de suspendre son ultimatum fixé à mardi pour la reprise du travail. La direction de la mine de platine située dans le nord de l'Afrique du Sud avait donné jusqu'à mardi 07H00 (05H00 GMT) aux quelque 3.000 mineurs en grève sauvage pour retourner à leur poste. Ils sont menacés de licenciement s'ils refusent.

L'opérateur Lonmin, troisième producteur mondial de platine, a aussi pressé les 25.000 autres salariés de revenir au travail, jugeant que leur sécurité était assurée. Mais la présidence sud-africaine a déclaré avoir demandé à Lonmin de suspendre son ultimatum jusqu'à ce que toutes les victimes de la répression policière de jeudi dernier aient été identifiées et enterrées.